Lorsque le rêve de farniente au bord d’une piscine vire au vrai cauchemar. Hélas, ce couple, M. et Mme Muller, a été trompé et abusé par un constructeur de piscine, la société CHIARIZIA de Folschviller. Les malfaçons sont grossières et ont fait l’objet de constatations par huissier, lequel a rédigé un PV. Les requérants comptent monter un dossier qui sera assurément présenté aux autorités judiciaires. Malmené par cet artisan sans scrupules, le couple doit désormais faire face à des ennuis lourds de conséquences. Revenons sur sa mésaventure.
La livraison d’une piscine en béton au rendu catastrophique
Un huissier de justice, M. Talarico Joseph du cabinet ACTA, a réalisé les constatations des malfaçons : des brèches et fissures confinant à des tromperies massives et au non-respect du cahier des charges. Les photos, captées par l’huissier, montrent une piscine en béton aux finitions grossières, insécurisantes et contraires aux règles de l’art.
Un procès-verbal éloquent et à charge
Lors de la construction de cette piscine en béton, les malfaçons sont répétées et présentes à chaque étape de la construction, selon le procès-verbal. Les principales bévues sont :
- impact dur sur terrasse ;
- couvertine cassée ;
- muret abîmé ;
- compression du tubage ;
- des margelles qui se décollent ;
- terrassement et mise à niveau de la piscine ;
- liner qui fait des plis à cause de la structure de la piscine ;
- éclats de crépi ;
- dégradation des piliers ;
- etc.
Il serait fastidieux de noter chaque malfaçon, tant la qualité des travaux est calamiteuse. Les requérants espèrent percevoir des dédommagements. Le procès-verbal aura un rôle déterminant.
Ces défauts sont le plus souvent perceptibles durant la construction de la piscine. Mais ici, l’artisan malhonnête les a dissimulés jusqu’à la finalisation de la piscine. Le couple compte donc se retourner contre le constructeur pour faire réparer le préjudice matériel.
Le coût financier et psychologique
La facture de cette piscine de très mauvaise qualité est onéreuse. Un comble !
Terrassement piscine : 21 648 euros nets à payer. Piscine, pompe à chaleur et aménagement : 19 206 euros nets à payer. Dallage et pose de grès cérame : 12 421 euros nets à payer. L’addition de ces travaux dépasse allègrement le plafond de 55 000 euros pour des travaux qui n’en ont que le nom.
La réalité de ces travaux mène le couple, désarmé, à une véritable détresse morale, sans compter les coûts financiers importants. Sans scrupules, l’entreprise reste sourde.
Le site Balance ton Bricolo se tient aux côtés des consommateurs abusés, en partageant leur infortune. Les mauvaises entreprises doivent aussi être mentionnées pour la sérénité des clients.